mardi 4 janvier 2011

DataCore Prévision #2: Perspectives 2011 sur l’évolution économique des logiciels de virtualisation du stockage, des clouds privés et des postes de travail virtuels


Prévision : En 2011, le seuil de viabilité pour les déploiements de postes de travail virtuels baisse de plusieurs milliers d’unités à quelques centaines grâce aux logiciels de virtualisation du stockage.

La barrière freinant l’adoption des infrastructures de postes de travail virtuels (VDI) est bien analysée par mon collègue Ziya Aral, président de DataCore :

« Le problème des postes de travail virtuels réside dans le fait que les SAN sont souvent déployés avec de grands contrôleurs de stockage coûteux et des réseaux de stockage externe complexes. Bien qu’ils présentent l’avantage d’assurer une évolutivité raisonnable, ils entraînent un coût minimal très élevé pour les projets de postes de travail virtuels. Pour surmonter ce poids d’investissement lourd, les fournisseurs de matériel prônent en général le modèle économique consistant à déployer plusieurs milliers de postes de travail virtuels.

Toutefois, les postes de travail virtuels n’en restent qu’à leurs débuts. De nombreuses entreprises, bien que comprenant les avantages potentiels de la technologie, lancent des programmes pilotes ou tentent d’intégrer les déploiements de postes de travail virtuels à des architectures existantes. Si la granularité de ces déploiements porte sur des milliers d’unités, l’utilisateur est alors contraint d’exploiter non pas seulement un poste dans son intégralité, mais un éventail complet de postes sur un site, et ce avant même de savoir si la solution convient.

L’alternative s’avère tout aussi peu attractive. L’utilisateur « prend sur soi » et accepte ce coût minimal élevé ainsi que la complexité d'un réseau SAN complet tout en exploitant un nombre de postes de travail virtuels bien inférieur au nombre optimal. Le coût de la mise en œuvre par poste de travail devient alors beaucoup plus conséquent qu’il ne l’aurait été si le modèle classique des postes de travail physiques avait été conservé. On aboutit ainsi à un résultat contraire à celui recherché en déployant une nouvelle technologie censée réduire les coûts.

En d’autres termes, le vrai problème ne réside pas dans l’évolution vers des milliers de postes de travail virtuels, mais dans leur adaptation à des configurations pratique. Il est logiquement inutile de préciser qu’il faut y parvenir sans alourdir sensiblement les coûts au niveau du poste et également sans renoncer au jeu de fonctionnalités du réseau SAN assurant portabilité, disponibilité et redondance des données. Sinon, tous les avantages des postes de travail virtuels seraient compromis. »

DataCore a procédé à des bancs d’essai complets pour comprendre le modèle économique des postes de travail virtuels et fut en mesure de mettre en œuvre des configurations de stockage haute disponibilité prenant en charge près de 200 postes de travail virtuels. Les premiers résultats ont révélé que selon la configuration utilisée, nous pouvons obtenir un coût matériel total par poste de travail inférieur à 35,00 $, infrastructure de stockage comprise.  Ces résultats sont comparables à de précédentes études vantant les coûts de l’infrastructure de stockage des postes de travail virtuels, soit quelques centaines de dollars par machine virtuelle en général.  Nous poursuivons nos études mais je pense que selon ces premiers résultats, nous allons changer la donne en éliminant les coûts du stockage comme l’un des obstacles majeurs aux déploiements de postes de travail virtuels.

DataCore publiera des mises à jour complémentaires des études dès le début de l’année 2011, et nous vous invitons à consulter les mises à jour et le rapport complet à l’adresse : DataCore répond au défi du coût des postes de travail virtuels.

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