vendredi 26 avril 2013

Dell annonce une offre serveur avec virtualisation du stockage de DataCore Software

 Dell propose deux offres serveurs haute disponibilité intégrant la technologie DataCore.
 Plus de détails dans la vidéo

Video:  Dell annonce une offre serveur avec virtualisation du stockage de DataCore Software

lundi 22 avril 2013

DataCore lance DataCore VDS

Philippe NICOLAS Blog Post: DataCore lance VDS

 

DataCore (www.datacore.com), pionnier de la virtualisation du stockage, lance officiellement son offre orientée VDI avec le produit Virtual Desktop Server ou VDS. Interrogé récemment pour le lancement de VDS, George Teixeira, CEO, Président et co-fondateur, nous confirme que le produit lancé commercialement repose sur une technologie utilisée en interne depuis 2 ans. Un des éléments déclencheurs a été le fameux livre blanc au sujet de VDI écrit par Ziya Aral, chairman et co-fondateur de DataCore, qui illustrait parfaitement l'utilisation d'une technologie DataCore en environnement de postes virtualisés distribués.
La bonne pertinence et la bonne adéquation de cette solution aux besoins du marché a aussi décidé DataCore a le positionner sur le segment SMB/SME correspondant aux environnements de 50 à 100 postes voire 200 mais pas plus...

http://filestorage.blogspot.fr/2013/04/datacore-lance-vds.html

lundi 15 avril 2013

iTPro.fr: DataCore lance une offre VDI pour PME

http://www.itpro.fr/n/datacore-offre-vdi-pme-19884/

Reconnu pour ses technologies de virtualisation du stockage, DataCore attaque un nouveau marché, celui de la virtualisation du poste de travail.
 
 
 
 
 
 
Fort de son expérience dans la gestion des infrastructures, l’entreprise américaine a créé une solution alliant certaines fonctionnalités de son hyperviseur de stockage à Microsoft Hyper-V. Baptisée Virtual Desktop Server (VDS), elle permet de déployer simplement entre 50 et 200 postes de travail virtuels. Saïd  Boukhizou, Directeur Technique Europe du Sud de DataCore, nous en dit plus sur le produit.
 
iTPro.fr : Pourquoi une solution VDI spécifique aux PME ?
Saïd  Boukhizou : L’idée du VDI est de mettre au sein d’un datacenter une infrastructure qui va virtualiser le poste de travail et permettre à l’utilisateur d’y accéder de n’importe où. Et ce, afin d’éviter le déploiement d’un parc de machines physiques. Sur papier, c’est très bien. Dans la réalité, cela suppose une infrastructure très solide et le stockage est le principal frein Quand vous virtualisez des centaines ou des milliers de postes de travail dans un datacenter, il vous faut une sacrée puissance de stockage avec des disques SSD, des baies performantes et sécurisées,… Pour une entreprise qui déploie 6 000 postes, cela peut être intéressant financièrement. Pour une PME, le coût de l’infrastructure est tellement important que cela devient délirant économiquement parlant, sans parler des coûts de maintenance, d’exploitation, et les compétences nécessaires pour piloter un datacenter. Ces sociétés ne virtualisent donc pas.
 
Quelle alternative proposez-vous ?
Nous sommes spécialistes depuis 15 ans de la virtualisation du stockage. Nous réutilisons donc notre expertise et nos fonctionnalités dans le monde du stockage pour fournir un service de virtualisation du poste de travail. Trois fonctionnalités nous ont permis de le faire : le thin provisioning pour le provisionnement d’espace de stockage, le caching pour accélérer la performance et le snapshot pour cloner des disques durs et des machines virtuelles. Nous avons couplé cela à Hyper-V pour pouvoir, sur une infrastructure réduite à sa plus simple expression, autrement dit un serveur, déployer entre 50 et 200 machines de façon simple, avec un seul et unique outil baptisée VSS.
 
En combien de temps une PME pourra-t-elle déployer 50 postes virtuels en utilisant votre solution ?
Si on exclut la mise en rack et le câblage habituel du serveur, il faut entre une demi-journée et une journée pour être prêt à distribuer du poste de travail. Les PME ne peuvent pas se permettre d’investir dans des infrastructure de stockage coûteuse ou dans des ressources humaines pour faire face à la complexité du VDI. Nous proposons donc une console très assistée avec beaucoup d’aides à l’installation pour être rapidement opérationnel.
 
Est-ce qu’un grand compte peut tout de même utiliser VDS ?
Chez DataCore, nous  avons déployé 5 000 postes virtuels avec VDS. La limite est de 200 postes par serveur physique mais si vous en voulez 1000, il est possible de mettre 5 serveurs. En revanche, on entre à ce moment-là dans les infrastructures plus complexes dont je parlais au début de l’entretien.
 
Combien coûte la solution ?
Le tarif est nettement inférieur au prix d’acquisition d’un poste physique puisque pour 50 postes, VDS est facturé 4 600 euros, soit un peu plus de 90 euros par poste. Un prix auquel il faut, bien sûr, rajouter l’achat du serveur.
 
Quelle configuration recommandez-vous pour 50 machines ?
Nous conseillons un serveur 6 cœurs et 48 Go de RAM avec 3 ou 4 disques SAS de 300 Go. Si vous essayez de faire la même chose avec des solutions haut de gamme, il va vous falloir entre deux et quatre serveurs, deux baies de stockage, des disques SSD, des switch fibre optique… Ce serait très coûteux et si vous divisez par le nombre de postes souhaités, ce n’est pas réaliste.

mercredi 10 avril 2013

Micarna : la virtualisation du stockage et des serveurs au service de la haute disponibilité

 
Fondé en 1958, Micarna est une filiale du groupe Migros, acteur majeur du marché suisse de la transformation de la viande. Afin de répondre aux besoins de haute disponibilité requis par son activité, l’entreprise a mis en place une infrastructure virtualisée redondante et un PCA. Pour ce faire, Micarna s’est appuyé sur les solutions de virtualisation de serveurs de VMware et sur la solution de virtualisation de stockage de DataCore.
En quelques années, Micarna a connu une forte augmentation de son activité (essentiellement le commerce de détail de la viande, de la volaille et du poisson), passant de 600 millions à 1,3 milliard de Francs Suisse de chiffre d’affaires (chiffres 2011). Le développement de cette société de 2300 personnes (dont 12 informaticiens), fondée en 1958, s’est fait par croissance et par acquisitions. « Nous exploitions quelques serveurs, avec un backup de type RAID 5. Chaque dépôt et usine avait presque son propre système », résume Olivier Bovel (responsable IT chez Micarna SA). Mais la nécessité d’automatisation, de la production en usines à l’expédition, a contraint à revoir l’architecture matérielle et logicielle. « La moindre panne coûte très cher », précise d’emblée M. Bovel : « Une interruption du système reviendrait à paralyser la chaîne de production et mettrait au chômage technique des centaines de personnes. »
Le site de Micarna à Courtepin
Le site de Micarna à Courtepin
Le projet a été lancé en 2008. A cette époque, l’entreprise disposait d’une trentaine de serveurs physique Dell, disposant chacun d’un stockage interne en RAID 5, sous système Windows avec Exchange, Office et SQL Server. SAP était utilisé pour les « applications métiers ». « Nous arrivions à la fin de vie de notre parc informatique. La question était de savoir comment gagner en performance, en disponibilité, en sécurité. » explique M. Bovel.
Le projet : virtualiser le stockage et les serveurs pour assurer une haute disponibilité de l’infrastructure
Les éléments clés du projet étaient : la redondance, les performances, la haute disponibilité des données et de l’infrastructure, la montée en charge, avoir une véritable stratégie de stockage. Il fallait aussi répondre aux exigences futures en mettant en place une infrastructure flexible capable d’absorber la croissance. « En 2008, nous avons posé la question à notre partenaire-intégrateur Uditis, qui nous a conseillé et guidé dans nos choix » indique M. Bovel.
Micarna finit par opter pour une architecture redondante sur son siège de Courtepin, situé à une trentaine de kilomètre au sud-ouest de Berne. Sur ce site, la société décide de mettre en place deux salles informatiques complétement redondantes dans deux bâtiments séparés de 800 m et reliés par une fibre optique allumée en 10 Gbit. Dans chacune des salles, les serveurs physiques sont consolidés sur deux serveurs virtualisés avec l’hyperviseur ESX de VMware (avec support des fonctions de haute disponibilité et de mobilité de VM ou « Vmotion »). Les autres sites du groupe et notamment les usines sont connectés à l’informatique centrale via des liens allant de 6 à 50 Mbit
Micarna_architecture
L’architecture de la solution retenue par Micarna comprend deux salles informatiques jumelles disposées dans deux bâtiments distants de 800m sur le siège de Courtepin et interconnectées par fibres optiques (cliquer sur l’image pour agrandir).

Le choix de VMware n’a pas été anodin. « Pour le groupe, VMware est un outil stratégique. Il fallait avoir une cohérence entre nous et le siège », résume M. Bovel. Pour la partie données et gestion du stockage, c’est l’hyperviseur de stockage DataCore SANsymphony-V qui a été retenu. SANsymphony est déployé dans chaque salle en frontal de deux baies SAN EMC Clariion (une par salle) et fournit les fonctions de réplication synchrone en local : objectif permettre une bascule transparente de la production d’une salle à l’autre en cas de défaillance. Une baie de disques SATA IBM est utilisée comme cible de sauvegarde par Backup Exec, l’outil de sauvegarde de Symantec, utilisé par Micarna pour la protection de ses infrastructures.
« Nous avons clairement gagné en performances, l’administration est plus simple. Et nous en avons profité pour déporter les logiciels de commodités comme la bureautique en outsourcing » analyse M. Bovel. En dehors des serveurs, l’entreprise a déployé des PC Dell, 264 portables et 245 systèmes sur les chaînes de productions et logistiques.
Mais tout n’a pas été facile au départ. Car la virtualisation ne faisait pas parti du jargon du département informatique. « On nous parlait avec un vocabulaire que l’on ne connaissait pas. Dans l’infrastructure précédente, nous gérions tout directement. Nous avions alors besoin d’un partenaire pour nous aider sur l’infrastructure et déployer les postes de travail », poursuit M. Bovel.
Notre préoccupation est la sécurité et la disponibilité des systèmes. Si un serveur tombe, un autre prend le relais. Si un site tombe, l’autre demeure indépendant et actif », poursuit M. Bovel.
La continuité d’activité recherchée par Micarna a surtout pour but d’assurer l’intégrité des données. Dans l’agroalimentaire, les contraintes de traçabilité sont strictes. C’est pourquoi Micarna a déployé les fonctions de failover / failback de DataCore en frontal de ses deux baies SAN. Lorsqu’une baie est hors service, du fait d’un incident ou d’un arrêt volontaire, la seconde baie prend automatiquement le relais. Les données étant simultanément écrites sur les 2 baies, la bascule s’effectue sans arrêt de production, de façon transparente pour les utilisateurs finaux. Lorsque l’état initial est restauré, SANSymphony resynchronise automatiquement les données des deux baies, sans intervention humaine et sans aucune perte de données. Au quotidien, 11 To sont manipulés et les archives représentent 30 To de fichiers.
Une meilleure charge sur les serveurs mais un regard sur les coûts
« Nous optimisons l’usage des ressources. Avant, nous n’exploitions au mieux que 30 % des ressources, désormais, nous arrivons à une charge de 70 %. Nous avons donc une marge de 30 %. La virtualisation nous permet une certaine granularité. » se réjouit M. Bovel. « Le bémol est le financement. Nous calculons notre budget au plus juste et le coût des licences n’est pas négligeable. Oui, nous économisons d’un côté, mais nous investissons de l’autre. Cependant, notre obligation était simple : il nous fallait une qualité de services », assume M. Bovel.
Sur l’évolution des environnements, Micarna joue la cohérence avec le reste du groupe. « Nous suivons les évolutions des outils. En général, nous déployons les nouvelles versions 6 mois après leur sortie, selon les termes du contrat. Il s’agit ainsi d’éviter d’avoir différentes versions déployées dans le groupe… » conclut M. Bovel.