vendredi 25 février 2011

RETOUR A UNE REALITE AUTRE QUE VIRTUELLE






Par Jon Toigo

Je regrette de le dire, mais je vous avais prévenu. Selon plusieurs études d’entreprises dont j’ai pris connaissance au cours des dernières semaines, il semblerait qu’un nombre disproportionné de projets de virtualisation des serveurs soient arrivés à point mort alors que leur degré d’achèvement était inférieur à 20 %. Le problème est simple et universel : encouragés par le battage des fournisseurs d’hyperviseurs, les chefs de projet plongent dans un abysse virtuel avant d’avoir examiné les coûts réels inhérents à la stratégie.
On nous a tous dit que le coût de cette virtualisation allait se limiter à une licence de base du logiciel hyperviseur, un coût aisément compensé par la réduction du nombre de serveurs physiques et des coûts d’administration et énergétiques associés. Il est ensuite devenu évident qu’il fallait d’autres licences, celles apportant toutes les fonctionnalités intéressantes que la brochure décrivait mais qui n’étaient pas comprises avec le serveur Dell, HP ou autre acheté. Puis, il fallait former le personnel en tant qu’ingénieurs vSphere ou similaire, un coût supplémentaire. Puis, nous avons découvert que la consolidation de tous les clients sur un nombre restreint de serveurs imposait d’importantes modifications de l’infrastructure de câblage du réseau… et, enfin, de l’infrastructure de stockage.

Le stockage constitue la majeure partie de l’iceberg du coût, immergé sous la surface de notre idée de la virtualisation, invisible et prêt à torpiller nos plans de projet les plus insubmersibles. Lorsque les coûts de refonte du stockage sont devenus évidents, notamment avec le besoin d’une mise à niveau globale des réseaux Fibre Channel, les dirigeants demandent un arrêt total du projet de virtualisation. Sur les décombres, beaucoup de jérémiades et de grincements de dents lorsque la réalité de la virtualisation se heurte à la réalité des faits. Naturellement, l’histoire ne s’arrête souvent pas là. La plupart des entreprises recrutent des consultants et gonflent leurs budgets pour déterminer ce qui peut être préservé afin de bénéficier des avantages de la virtualisation des serveurs, puis des postes de travail, sans que le processus ne tourne au fiasco.

Une solution digne d’une sérieuse attention consiste en la technologie de virtualisation du stockage annoncée récemment par DataCore Software : un produit baptisé modestement SANsymphony-V. DataCore possède déjà une vaste clientèle en Europe, où les entreprises semblent avoir réalisé le concept d’abstraire le logiciel des contrôleurs de baie pour limiter le coût bien avant que ce concept ne fasse son chemin sur le marché américain. Toutefois, SANsymphony-V offre plus qu’une nouvelle version d’un produit DataCore : il s’agit d’une refonte complète tant de la plate-forme sous-jacente que de l’interface qui ont contribué à rendre incontournable ce produit jadis intéressant, notamment pour les entreprises confrontées au gros obstacle dans leurs projets de virtualisation des serveurs et des postes de travail.

Le but initial de la virtualisation du stockage demeure aussi valable et convaincant que jamais. SANsymphony-V vous permet de regrouper en pools vos ressources de stockage, puis d’allouer des volumes à toute application qui en a besoin. L’interface pour allouer des volumes est bien meilleure. Pilotée par des assistants et semblable plus que tout à la dernière interface utilisateur de la suite logicielle Microsoft Office, elle permet d’identifier les périphériques de stockage et les serveurs, puis de déplacer simplement des icônes de volume vers les serveurs (ou les machines clientes) pour établir une connexion entre eux. Comme toutes les E/S sont gérées via une couche de mémoire cache, le temps de réponse est 3 à 5 fois plus rapide. En outre, les chemins E/S sont mémorisés par SANsymphony-V et le trafic fait l’objet d’un équilibrage de charge automatique entre les connexions disponibles.

De même, le provisionnement fin (concept inventé par DataCore) permet de faciliter les tâches de gestion des capacités. Les volumes logiques reflètent la capacité disponible maximale (ou une capacité choisie), mais le pool de stockage ne fournit des ressources réelles que lorsqu’elles sont nécessaires. Cela concerne tous les disques d’un pool, pas seulement quelques baies reliées à un contrôleur de baie propriétaire doté d’un outil de provisionnement fin. Grosse différence, tant en termes d’efficacité que de coût.

Les services de protection des données sont aussi universels. Si vous souhaitez une protection continue des données sous forme de journalisation des écritures, pour prévenir un événement de corruption des données, cochez simplement une case en regard du volume virtuel que vous avez alloué. Un journal granulaire des écritures vous permet de revenir en arrière avant l’occurrence d’un événement de corruption pour éliminer les données altérées.

Bien sûr, DataCore propose toujours une fonctionnalité de mise en miroir synchrone et de snapshots pour protéger contre les sinistres locaux touchant le matériel ou le site. Grande différence, vous pouvez créer des miroirs et des snapshots sur et entre tout matériel quelle que soit la marque ! Pour les sinistres régionaux, SANsymphony-V offre une fonctionnalité éprouvée de réplication asynchrone à distance, avec outils complets de basculement et reprise.

DataCore vient également au secours des projets de virtualisation dans l’impasse en permettant une réplication synchrone des données des machines clientes de chaque serveur hôte, ce qui résout le problème du clustering de l’hyperviseur qui ne partage rien… hormis le stockage. Enfin, inutile d’attendre que votre fournisseur de stockage se décide à prendre en charge les nouvelles API de l’éditeur de l’hyperviseur, dont vStorage API for Array Integration (VAAI). Les primitives pour délester des fonctions comme la réplication sont intégrées aux volumes provisionnés avec SANsymphony-V.

Bilan : le gros obstacle des projets de virtualisation des serveurs réside dans le stockage. La solution est SANsymphony-V.  Découvrez-la.






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