lundi 4 avril 2011

George Teixeira donne SA solution pour surmonter le prochain gros obstacle du datacenter

Casser les dépendances au matériel de stockage pour concrétiser le ROI que promet la virtualisation
Par George Teixeira, président et CEO, DataCore Software
La frénésie à virtualiser les serveurs et les postes de travail a propulsé cette tendance en tête des priorités informatiques alors que les entreprises de toutes tailles recherchent résolument des gains d’efficacité, une meilleure agilité opérationnelle et une réduction des coûts. Mais, dans de trop nombreux cas, la réussite initiale cède le pas à des attentes déçues, du fait notamment des dépenses imprévues et des lacunes fonctionnelles du matériel de stockage sous-jacent. Ceci vaut particulièrement lors de la migration des applications dites « tier 1 » vers l’environnement virtuel.

Pour parvenir aux infrastructures informatiques agiles, rentables et fiables qui sont escomptées, il faut casser ces anciens liens aux périphériques de stockage physiques, tout comme ce fut le cas pour les serveurs. Pour ce faire, il faut s’attaquer au prochain gros obstacle que présente le datacenter, en éliminant la dépendance coûteuse et restrictive à l’égard des disques.

Le gros obstacle, le stockage partagé

Le gros obstacle s’avère de nature insidieuse, car il découle du besoin implicite de partager des images de machine virtuelle (VM) et leurs données dans un cluster de serveurs physiques. Il se fait jour lorsqu’on commence à exploiter les outils de planification dynamique et de migration à chaud qu’exigent la répartition de charge et le basculement des VM entre les serveurs.

Possible surprise, la magie de la virtualisation repose énormément sur l’existence d’un accès partagé à un pool central de stockage haute performance, stockage disponible en permanence. « Dans une étude récente de Taneja Group portant sur plus de 350 utilisateurs, plus de la moitié des répondants ont indiqué que la performance et l’efficacité de leur infrastructure virtualisée étaient handicapées ou compromises par un environnement de stockage inadéquat. »

Face à de graves problèmes de performance et de disponibilité, les entreprises ont été leurrées par des mises à niveau majeures imprévues pour remplacer leurs disques de serveur non partageables par des baies de disques SAN coûteuses, « conçues spécialement pour la virtualisation ». Les offres s’accompagnent d’un éventail d’options propres aux périphériques qu’il faut encore acquérir par la suite lorsque de nouveaux modèles rendent obsolète le matériel actuel. Très vite, il devient clair que toutes les mesures prises pour atténuer les différences de matériel serveur peuvent involontairement conduire à une dépendance à l’égard d’un matériel de stockage très exclusif et coûteux. Et c’est à ce moment-même que le choc financier frappe.


S’affranchir des liens au matériel de stockage

Le tableau est suffisamment sombre. Toutefois, l’adoption d’un logiciel de virtualisation offre une solution pratique à ce gros problème. Plus précisément, je pense à un logiciel de virtualisation du stockage indépendant des périphériques, formant une couche transparente de services qui configure une infrastructure de stockage partagé hyper disponible au moyen de disques standard. De la même manière que les hyperviseurs élargissent le fonctionnement logique d’un cluster de serveurs ordinaires, un logiciel de virtualisation du stockage améliore les capacités de disques a priori ordinaires.

Le logiciel regroupe les ressources de disques et de baies de disques distincts en des disques virtuels partagés, assure la redondance par des techniques spéciales de mise en miroir synchrone, puis met en cache les E/S via plusieurs chemins pour éliminer les congestionnements des performances. En arrière-plan, le logiciel économise un espace considérable grâce à des techniques de provisionnement fin et des copies de snapshot différentiel à faible impact. Pour compléter le tableau, il réplique automatiquement les volumes critiques vers le site de reprise d’activité, tout en conservant des journaux horodatés pour un retour arrière rapide.

Ces fonctionnalités de couche logicielle gèrent tous les types de périphériques de stockage, comme illustré ci-dessous. 

 


Elles complètent et s’intègrent naturellement aux logiciels de virtualisation des serveurs et des postes de travail pour former une solution de virtualisation globale. Le logiciel devient alors la clé de l’homogénéisation et la consolidation du matériel, optimisant idéalement les performances, la transparence et la facilité de gestion, malgré le changement constant du matériel sous-jacent.

Cette solution logicielle simple permet la continuité d'activité et la capacité d’exploitation avec l’assurance que les données et les applications sont facilement accessibles, à la demande, sécurisées et n’entravent pas les autres fonctions stratégiques qui reposent sur l’infrastructure.

Dans le contexte actuel, les entreprises se montrent logiquement plus prudentes dans leur approche des mises à niveau. Obtenir une efficacité maximale tout en réalisant davantage d’économies est devenu plus prioritaire que jamais auparavant : voici l’objectif de la majorité des projets informatiques actuels. Le matériel obsolète est l’une des raisons majeures des dépenses informatiques, alimentée par l’idée fausse que des performances optimales exigent le matériel dernier cri.


« Le retour sur investissement pour l’entreprise d’une « infrastructure logicielle » pure, où elle n’acquiert qu’une seule fois une solution intelligente pour gérer, protéger et mieux exploiter ses ressources de stockage (au fil de leur évolution d’une génération à l’autre ou d’un modèle à l’autre), constitue une proposition de valeur aussi attractive qu’inévitable. »


Comme le suggère un vieil adage sportif, « la raquette ne fait pas le joueur. » Cela vaut aussi pour le matériel d’une entreprise. Ce n’est pas le matériel, mais le logiciel qui le contrôle, qui fait la différence en termes de performances et résultats. Le grand joueur peut gagner avec pratiquement n’importe quelle raquette. De même, le bon logiciel peut mieux exploiter le matériel disponible et en tirer la quintessence.

Recherchez des plates-formes logicielles ouvertes et évolutives. Elles peuvent s’adapter au fil du temps, survivre à plusieurs cycles de renouvellement matériel et permettre de virtualiser l’ensemble de l’infrastructure de stockage. La capacité de réaffecter et continuer à utiliser les ressources matérielles existantes, de manière bien plus efficace, peut prolonger leur durée de vie, d’où le report des mises à niveau. Et si un renouvellement matériel s’avère nécessaire, vous pouvez choisir entre des alternatives moins coûteuses. 

 


Disposer d’une infrastructure de stockage plus fiable, plus souple, va améliorer les performances, la disponibilité et la redondance. Elle lève le prochain gros obstacle du datacenter en assurant que les projets de virtualisation des serveurs et des postes de travail tiennent finalement leurs promesses.


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